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Les aventures de Mentos framboise et compagnie...
9 septembre 2020

Nues et culottées

Pour l'anniversaire de mon adorable adolescente de nièce, je lui avais concocté une journée shopping ( à ses frais faut pas exagérer...) et bien-être ( à mes frais faut bien assumer...). 

Nous voilà donc partie à l'aube pour l'adorable adolescente ( 10 h ) pour vivre une journée de folie...

Après avoir réservé nos billets de train via le web, mon gentil beauf-frère nous proposa de nous y déposer vu qu'il passait par là...

Arrivées plus tôt que prévu, la sympathique esthéticienne me télèphona pour me demander si il serait possible de reculer le rendez-vous de quelques heures car elle revient de vacances et sort de son avion...Ai-je vraiment le choix? Non. Logistiquement parlant. 

Positives comme jamais, nous trouvons, l'adolescente et moi-même que c'est mieux ainsi. Allons faire les magasins avant d'avoir une tête toute huilée et pleine de rougeurs dûent à l'extraction des points noirs ( de l'adolescente cela va sans dire ). Raisonnement confirmé fin de journée.

Sans ce changement de programme, notre journée ce serait résumée à notre parenthèse gommage des mauvaises peaux.

Nous avons donc été visiter toutes ( TOUTES ) les boutiques de Liège à la recherche du jeans parfait et de hauts courts. 

Grosse prise de conscience pour moi. Je suis démodée. 

J'ai dû m'arrêter d'être à la mode vers 25 ans. 

D'un autre côté le vintage a la cote pour le moment. 

Alors, au fond, qui est à la mode?

Serais-je précurseur de la mode?

Va savoir...

Bref, l'adolescente, en revanche, est en vogue ( ou pas ). Pantalon patte d'éph, demi-pull laissant apparaître l'attachement à sa mère et cheveux aussi lisses qu'un pneu en fin de vie.

Bref. Après s'être disputée avec une vendeuse  (qui portait un pull Mickey ) parce que selon ses dires " on est des clientes qui se croient chez elles " parce que l'on a osé rentrer dans une cabine d'essayage sans son accord. Prise de tête, regards curieux et outrés des autres clientes bien moins téméraires que nous, c'est avec grande sagesse que j'ai donné moi, la démodée ( ou pas ) à la en vogue ( ou pas ) ce précieux conseil : fais des études, de longues études ma chérie, histoire de ne pas devoir vendre des pulls Mickey à des gens qui se croient tout permis.

Après avoir arpenté les rues commerçantes du centre ville, après avoir rencontré des vendeuses nous rendant foi en l'être humain, nous avons décidé d'aller casser la croûte.

Aujourd'hui, c'est ta journée l'adolescente, c'est toi qui décide. Où veux-tu manger?

Ils font de bonnes soupes chez ...........!!!!!

De la soupe????Quelle bonne idée.....

Non tatie, je vois bien que tu veux plutôt du gras. On peut manger un burger. 

Gamine de merde ( dans ma tête ) .

Non, non. Journée de folie, on a dit. Va pour la soupe. En plus, y a trop de monde au Burger king. En plus des 6500 calories, on va ramener du corona en barre.

En revanche, chez..........vu le monde, y a peut-être moyen d'embarquer un  peu d'immunité avec notre bonne soupe.

Les préjugés sont, une fois de plus, de mauvaises idées.

D'abord, y avait pas que de la soupe. J'ai mangé une excellente quiche Lorraine et un cake au citron de compétition.

L'adolescent n'a pas toujours mauvais goût.

Bref, après ce sympathique gueuleton nous avons pris le chemin de l'institut de beauté.

Arrivées, là-bas, la vacancière masquée et en quarantaine avec nous, nous proposa un petit hammam qui aura pour vocation d'évacuer déjà une partie de nos mauvaises peaux.

On a pas de maillot. Pas grave, elle a des strings en plasique.

Pas de soucis pour moi. Ma pudeur, lorsque je rentre dans ce genre d'établissement reste sur le pas de la porte. En revanche, l'adolescente pas.

Hors de question, de se mettre nue.

Je sens qu'elle va ruiner notre moment.

Pas grave. Elle attendra dans le joli petit salon pendant que je suerai de la crasse.

La voilà qui rapplique pendant que je tentais de me savonner le corps sans me casser une jambe. La perspective de moi emenée en ambulance en string en plasique faute de ne pas avoir pu garder l'équilibre dans une pièce vouée à la relaxation et transformée en challenge " Fort Boyard " ou "Interville" après avoir étalé mon savon noir partout, commençait à entamer  ma bonne humeur.

L'esthéticienne lui a demandé de prendre une douche avant de commencer le gommage du corps. On vit un drame.

Je tente, entre deux glissades, de relaxer l'adolescente en essayant de la convaincre de se détendre, de faire abstraction de sa pudeur. Je lui explique, que la femme, elle voit des corps tous les jours, qu'elle s'en fout, qu'elle nous aura oublié dés que nous aurons franchi le pas de la porte ( et qu'elle aura avalé un xanax et nous aura maudit pour avoir anéanti tout les bienfaits de ses vacances en moins de deux heures ).

Bref, elle prend sa douche.

Avec la femme qui la regarde! ? ! ?

Vengeance pour les vacances?

Contre toute attente, l'ado se détend. Pourquoi? Le massage de seins?

On a donc, passé deux heures à se faire papouiller, à rigoler, à énerver.

On est sortie de là comme prévu mais en pire. Huilées, rougies, les cheveux frissés.

On a repris le train avec nos masques jusqu'aux oreiiles et on a bénis le méchant virus.

On a fait des photos de nos mains.

Bref, c'était une belle journée.

 

 

 

 

 

 

 

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