La semaine passée, pour les 2 fois 20 ans de
La semaine passée, pour les 2 fois 20 ans de soeur Cruchot, j'avais filé rencard à Patrick, son amour ( impossible ) de jeunesse. Pour fêter ces retrouvailles, j'avais convié quelques connaissances ( 9000 approximativement ). Je me suis bien préservée d'invîter les autres membres de la famille, genre, mari et enfants. Cette soirée, c'était la nôtre.
De plus, mais gardez ça pour vous, je nourrissais l'espoir secret que, pour l'occasion, Patrick allait céder aux avances de soeur Cruchot. Elle allait enfin conclure, peut-être... Pas très loyal vis-à-vis de mon beauf, mais bon, ce ne serait qu'une petite parenthèse, un lointain fantasme assouvi. Il pourrait comprendre. De plus, en toute objectivité, le risque semblait faible.
Soit. Notre aventure commença en début d'après-midi. Après avoir confié ( se débarrasser ) de nos progénitures, nous avons prit la route ( sans se retourner ), vers d'autres contrées. Au programme : shopping pour commencer, petit restaurant et pour terminer notre périple, une soirée de folie à se déhancher entourées de nos nombreux friends et de Patrick.
Pour cela il fallait se rendre à la capitale. Soeur Cruchot étant réfractaire et sceptique quand à l'utilité d'un G.P.S., affirmant d'ailleurs, haut et fort, à ceux qui veulent l'entendre ( les autres aussi ) qu'il est bien regrettable de ne plus être capable, de nos jours, de lire une carte routière, c'est munie d'un simple plan, que nous priment la route. Confiantes.
Moi, perso, je trouve que c'est une invention remarquable et en l'absence de m'demoiselle satellite, je serais incapable de retrouver le chemin de ma boulangerie.
D'expérience, je n'aurais jamais dû lui faire confiance, pour nous mener dans les temps à destination. Souvenir d'un épisode, désagréable à Maastricht. Pour être plus précise, autour de Maastricht, vu que nous n'avons jamais trouvé le centre de cette charmante ville. Moment maudit. Retour à domicile, en larmes de frustration.
Bref, je savais. JE SAVAIS.
La malédiction frappa.
Pour arriver à temps, à notre rendez-vous, nous avons renoncé :
- à la zen attitude
- au bon petit resto
- aux confidences intimes
pour laisser place à l'énervement, l'angoisse de ne pas y arriver, la frustration d'un estomac insatisfait, qui dû se contenter d'un sandwich saveur plastique, au bord d'une autoroute, et pour couronner le tout une pluie torrentielle, un vent à décoiffer un crâne d'oeuf, des bouchons à n'en plus finir. Arrivé à destination, nous dûmes nous garer à 2 kilomètres de la salle faute de parking. Après avoir gravi une montée de la mort qui tue, nous sommes arrivées en sueur ( malgré les 3 malheureux degrés ambiants ) à la fête.
A peine arrivée, Patrick a fait son apparition. Les yeux de ma frangine brillaient de mille feux, comme à ses 20 ans. Rien n'a changé. Quelques rides aux coin des yeux, en supplément, mais l'essenciel demeure.
Trois heures d'émotion, de rigolade, de souvenirs, de nostalgie plus tard, ce sont les pieds plein d'ampoules, les auréoles sous les bras que nous priment le chemin inverse.
Une belle soirée comme nous en avons passé tant, jadis, avec ma soeurette adorée. Du temps de nos folles soirées, insouciantes.
Pour info et pour assouvir votre curiosité déplacée, soeur Cruchot n'a pas conclu.
Pourquoi?
- le manque d'intimité?
- la culpabilité?
- les auréoles?
Que sais-je?
- sa notoriété, peut-être? Vous ai-je préciser de quel Patrick il s'agissait? Vous devez avoir entendu parler de lui à l'occassion. Il s'agit de Patrick Bruel. Vous le situez?
En tout les cas, il lui a tout de même, filé rencard au mois de juillet, aux francofolies. Tous les espoirs sont permis.
PS: HAPPY ANNIVERSAIRE SOEURETTE!!!!
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