Première rentrée...
Voilà, le jour tant redouté ( attendu ) est arrivé.
Mentosframboise a fait ses premiers pas dans la scolarité. Pas sans mal. Pourtant on avait pas lésiné sur les moyens pour lui faire penser que l'école c'est byzance. Pas dupe la canaille...
Peut-être, au fond, qu'on en a fait trop. Le goûter la veille, avec chips, friandises à gogo, nappe rose bonbon et tout le tralala, ça puait l'embrouille.
Le gâteau résonnait plus comme le dernier repas du condamné à mort que comme le début d'une longue, très longue ( j'espère ) fête avec comme compagnons de route Pythagore, Prévert et autres personnages de nos cahiers scolaires....
Ok, on en est pas encore là. Pour l'instant, on se limite à grimper sur un banc sans se ramasser, à faire ses besoins dans un endroit plus adéquat que son pantalon, d'apprendre à contenir ses émotions, pourtant o'combien naturelles, genre la colère, l'agressivité, l'envie, l'égoisme à son apogée. Au placard l'égocentrisme tout puissant, place à l'apprentissage de la vie en communauté. Avec ses règles. Chiotte.
Bref, nous en sommes au troisième jour et force est de constater que mon bébé, malgré mes nombreuses crises d'hystérie à son égard, a énormément de difficultés à se séparer de moi ( on peut la comprendre ). C'est à peu de choses près le même soucis qu'avec mes kilos superflus collé à mon arrière-train.
Apparemment, madame Valérie n'est pas assez obéissante, ce qui à l'art de mettre les nerfs en boules de ma toute belle.
Sans déconner. Même si objectivement j'ai tout à fait conscience qu'elle y est bien, qu'elle va apprendre des tas de choses, certes, mais surtout qu'elle va être en interaction avec d'autres petits d'hommes de son âge et que ça s'est vraiment sympa. Même si j'ai entièrement confiance en le corps enseignant, et bien, c'est quand même dure de laisser sa petite dans un environnement qui pour l'instant, lui semble hostile.
C'est le coeur gros que je la laisse ( abandonne ) sans me retourner pour ne pas affronter sa détresse. Je sais pertinemment que si je flanche, c'est foutu. Il est impératif que je conserve un minimum de pouvoir sur mon petit caporal. Pour nous deux. Pour dire vrai, on est déjà au minimum du minimum.
L'autorité tu l'as en toi ou tu l'as pas. Elle là.
Bon, je vous laisse, la sonnerie des retrouvailles va bientôt retentir. Je file....
PS : la matinée d'hier, je l'ai passée à faire les magasins SEULE. Le ventre noué, le sourire aux lèvres aussi, hihihihi....
MAUVAISE MèRE!!!!!!!